Petits contes de fées avec le moral des enfants

Publié le : 02 avril 20216 mins de lecture

Les petits contes de fées à la morale enfantine sont toujours une méthode valable pour enseigner des concepts importants aux enfants. Les parents d’aujourd’hui, malheureusement, en raison du rythme effréné de la vie quotidienne, ne racontent plus de contes de fées, ne sachant pas qu’ils peuvent être très importants pour le développement des enfants. Ces histoires courtes ou très courtes, en fait, peuvent expliquer avec des mots simples de petits concepts contrastés aussi importants que ceux de force et de faiblesse, de bien et de mal, de richesse et de pauvreté, d’amitié et de rivalité, d’amour et de haine.

La morale devient donc un véhicule pour transmettre ces thèmes aux enfants et, les histoires en images, permettent de les assimiler et de s’en souvenir plus facilement. Enfin, les contes de fées, courts, longs ou inventés, aident même les plus jeunes à développer leur imagination et leur créativité. Proposez donc aux enfants tous les contes de fées ayant une morale, ce qui peut être un avertissement pour les adultes aussi !

La cigale et les fourmis

En hiver, lorsque les grains de blé se mouillaient, les fourmis les exposaient à l’air, une cigale au lieu d’avoir faim leur demandait de la nourriture. Et les fourmis ont dit : « pourquoi n’avez-vous pas ramassé de nourriture pendant l’été ? ». Et elle a dit : « je n’étais pas oisive, mais je chantais harmonieusement. » Et ils ont ri et ont dit : « eh bien, si les jours d’été vous avez chanté, en hiver vous avez dansé. » La fable peut apprendre aux enfants le mépris de l’oisiveté et, au contraire, la récompense de l’engagement.

Le renard et les raisins

Un renard affamé, qui voyait sur une vigne des grappes de raisin suspendues, voulait s’en emparer mais n’y parvenait pas. En s’éloignant, il s’est dit : « ils ne sont pas mûrs ». Ainsi, même certains hommes, ne pouvant atteindre leurs objectifs par inaptitude, accusent les circonstances.

La fortune du cheval

Un jour, un cheval, plein d’ornements, est venu à la rencontre d’un âne qui, fatigué et chargé comme il l’était, a mis beaucoup de temps à lui donner le chemin. « je voudrais vous mettre en pièces », a-t-il dit, « et vous donner un coup de pied. L’âne ne répondit pas, et avec un gémissement, appela les dieux comme témoins. Un certain temps a passé. Au cours d’une course, le cheval est paralysé et est envoyé au service du pays. Dès que l’âne l’a vu tout chargé de fumier : « vous souvenez-vous, a-t-il demandé, quelle vantardise et quel faste ? Le faites-vous ? Et qu’avez-vous obtenu ? Ici, vous êtes réduit à la misère que vous méprisiez auparavant ». Les heureux qui méprisent les humbles savent-ils quel sera leur avenir ? Cette fable peut sûrement enseigner aux petits la valeur de l’humilité et du respect du prochain, quelle que soit leur condition sociale.

Le corbeau et le renard

Un corbeau avait volé un morceau de viande et s’était reposé dans un arbre. Le renard l’a vu et a eu envie de cette viande. Elle s’arrêta à ses pieds et commença à le flatter, louant son corps parfait et sa beauté, l’éclat de ses plumes, disant que personne n’était plus apte à être le roi des oiseaux, et qu’il le deviendrait certainement s’il avait la voix. Le corbeau, voulant alors montrer que même sa voix ne manquait pas, se mit à croasser de toutes ses forces et à laisser tomber sa chair. Le renard se précipita pour l’attraper et se moqua du corbeau en disant : « si donc, mon cher corbeau, tu avais aussi un cerveau, tu ne manquerais de rien d’autre pour devenir roi. Cette courte fable peut apprendre aux enfants à ne pas sous-estimer la puissance de l’intelligence et la valeur de l’intériorité dans une société comme la nôtre, qui repose de plus en plus sur le culte de l’extérieur.

Le lièvre et la tortue

Un jour, le lièvre s’est vanté auprès des autres animaux : « personne ne peut me battre en vitesse », a-t-il dit, « je défie quiconque de courir comme moi ». La tortue, avec son calme habituel, a dit : « J’accepte le défi », « C’est un bon défi » ! s’est exclamé le lièvre, et a éclaté de rire. « Ne vous vantez pas avant de gagner, a répondu la tortue, voulez-vous faire cette course » ? Un cap a donc été fixé et le départ a été donné. Le lièvre a commencé comme un éclair : on ne le voyait plus, il était déjà loin. Puis il s’est arrêté, et pour montrer son mépris pour la tortue, il s’est allongé pour faire une sieste. La tortue marchait avec difficulté, un pas après l’autre, et lorsque le lièvre s’est réveillé, il l’a vue près de la ligne d’arrivée. Puis il a couru de toutes ses forces, mais il était trop tard pour gagner la course. La tortue a souri et a dit : « pas besoin de courir, vous devez commencer à l’heure. » Ce conte de fées peut sûrement expliquer aux enfants la futilité de la présomption et la valeur de l’effort.

Si vous vous demandez alors pourquoi les enfants aiment les contes de fées, cherchez pourquoi ils sont un véritable outil éducatif.

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